Rosier Liane Blush Rambler – Rose Ancienne

Le rosier ancien ou Rosa ‘Blush Rambler’ est un rosier sarmenteux qui croule sous une floraison estivale particulièrement généreuse, dans des tons très pastel. S’il ne fleurit qu’une fois, ses innombrables petites roses semi-doubles et parfumées engloutissent sa végétation en juillet. Elles sont rassemblées en bouquets généreux, comme fardées de rose frais, pâlissant en rose chair puis en blanc rosé. Ses longs rameaux presque inermes sont vêtus d’un beau feuillage vert très clair. Un joli rosier, aux accents d’autrefois, qui tolère la mi-ombre, et peut être conduit aussi bien en grimpant qu’en grand arbuste de haie libre.

Ce grand rosier très peu épineux est une obtention anglaise de Cant, datant de 1903. Ce merveilleux hybride de Rosa multiflora a pour parents les rosiers ‘Crimson Rambler’ et ‘The Garland’. Il atteindra facilement 4 à 5 m de hauteur pour une envergure de 2 à 3 m. Ses longues tiges sont presque inermes et couvertes d’un feuillage très découpé, vert si clair qu’il semble parfois, à tort, atteint de chlorose. Sa résistance aux maladies est moyenne. Les fleurs de cette liane, à floraison unique, se forment en juillet. Elles naissent sur de courtes pousses de la 2ème année, en boutons d’une teinte rose vif. Elles s’épanouissent en coupes semi-doubles de 4 cm de diamètre, rassemblées en bouquets denses tout le long des tiges flexibles. Coquettes, raffinées et charmeuses, elles sont auréolées d’un doux parfum musqué. Rose frais, presque vif à l’éclosion, elles pâlissent rapidement en rose pâle, puis se teintent de blanc, autour d’un cœur d’étamines dorées. Les petits fruits qui font le régal des oiseaux à la mauvaise saison sont en réalité des faux fruits charnus appelés cynorrhodons.

‘Blush Rambler’ est un rosier au charme « Belle Epoque », épanoui et romantique en diable. Comme les autres lianes, il est incomparable pour garnir les grands espaces et donner un petit air d’abandon, planté au-dessus des massifs un peu trop stricts. C’est un compagnon idéal pour les arbres morts qu’il ravivera, les clôtures incertaines et les affreux bâtiments ou les cabanons auxquels il donne un charme fou. Palissé sur une arche, près de la terrasse, il constituera un passage poétique et parfumé. Comme sa floraison ne dure qu’un mois, on pourra le marier à une clématite à grandes fleurs dont la floraison estivale prendra le relais jusqu’en automne. Comme il est aisé de lui garder un port buissonnant, on pourra aussi le planter dans une haie mixte, en compagnie de viornes, de seringats ou de lilas.